1. |
Le Saloon
05:06
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Le Saloon accueille les partisans du mérite,
Ceux qui ont compris qu'il faut faire parti de l'élite.
On ne dénigre rien ni personne
Tant qu'à ta ceinture se dévoile un Smith&Weston.
Le Saloon est, certe, un peu flambant aux abords,
Mais ceux qui ne s'enflamment pas reste dehors.
Un rien suffit pour allumer la mèche:
Ici c'est ton sang qui sert à combler les brèches.
Le Saloon est comme une jungle impitoyable,
La même loi pour tous nos membres indésirables.
Allez, viens finir ton verre,
Tu sais ta vie ne tient qu'à une partie de poker.
Le Saloon est immensément mauvais
Rien ne sert de courir, il faut dégainer le premier.
Au Texas les cow-boys se disputent la loi:
Le dernier à rire, fatalement, devient roi.
Arrivent les poor lonesome cowboys, who got a long way from home
Arrivent les poor lonesome cowboys, who got a long way from home
Je ne sais plus où je suis,
Je ne sais plus où je vais.
Rappelle moi qui tu es,
Répète moi qui je suis.
Bonnie & Clyde, Jesse James, les Daltons:
Bandits, menteurs, voleurs qui ne respectent personne.
Tous les grands noms ont un jour poussé cette porte
Cassé la gueule à ces types, ont un jour souillé ses chiottes
Le Saloon s'intègre dans un schéma libéral:
Management intensif pour revenus optimal,
Éliminer les élément perturbateurs...
En un mot: oui c'est vrai, nous n'avons pas beaucoup de cœur
Le Saloon est une entité sans foi ni loi
Cent fois grivois, sans boire tu passes pas.
Adaptez vous ou crevez, telle est notre affirmation.
Abattez nous ou suivez, ne posez pas de questions.
Le Saloon t'accueillera à bras ouverts,
Pourvu qu'il ne t'ouvre pas le portail de l'enfer !
Le diable t'y attends, comme dans tous tes souvenirs,
Mais c'est en costard/cravate qu'il te décoche un sourire.
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2. |
Eve, Adam & Satan
04:16
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Pour toi on en pousserai des montagnes des volcans
Sulfureux à n'en plus sentir le froid de ton cœur
Perdre l'essence des sentiments
Quand les mots que tu souffles engourdissent les rêveurs
J'me traînerai, honey, à tes pieds
Pour un peu de ta douceur criminelle
De tes ardeurs sensuelles...extasiée
Que ton corps m'hypnotise, me fait tourner la tête
Des femmes j'en connais mais rien de comparable
Tu peux me gifler, te montrer exécrable
J'te pardonnerai tout, tout c'que tu veux
J'te donnerai tout, tout c'que je peux
Baby let's play a game together
Sweetie let's have fun in a naughty way
T'as le pouvoir, j'peux rien y faire
Vas-y détruit mon être à coup de chaleur
Peut importe tout ne dure qu'une nuit
Qui sera comme toutes les autres avec toi
T'en connais d'autres ? D'autres abrutis
Avec qui tu t'amuses lorsqu'ils se jettent dans tes bras ?
Ce visage d'ange qui ne trompe personne
Ce rictus démoniaque dont j'ai envie malgré moi
Et ce corps dont on briserait tout les cadenas
C'est ma drogue, c'est ma came, ouais c'est ça mon alcool
Putain, honey, j'me suis livré à toi
J'ai joué à tes jeux tordus qui m'ont mené à la tombe
Tu m'as soufflé dans ta fumée, dans ma paranoïa
A croire que même les hommes s'inclinent devant les bombes
Et tu traînes mon souvenir dans la fange, dans la boue
In misery, comme poussé à bout
Sans dessus-dessous, à coup de bras dans les draps
Que les rêves m'emporte loin, loin de toi
De quoi crier ton nom à chaque larmes
De quoi baisser les bras, déposer les armes.
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3. |
Temps Perdu
04:35
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Plus d'horizon dans les cités
La nuit tombe malgré les nuages
Dieu se morfond, pétrifié
Aux écorchés de nos lynchages
Demain les oiseaux s'éteindront
Avec l'éphémère de l'ivresse
Et sur les tables d'équations
Viendront les anges de nos mystères
Allons dérégler les pendules
Puisqu'à perdre, il nous reste le temps
A tous ces hommes incrédules
Allons, marchons vers les printemps
Il peuvent tirer de leur mitraille
Il peuvent danser sur des soleils
Mais peu importe leurs adages
Nous avons le sang vermeille
Et le temps perdu à s'aimer
Dans les métro, dans les cafés :
De la poussière, du révolu
Y crois-tu, moi je n'y crois plus
Putain je sais plus
Plus de Vénus Anadyomène
Ami les rêves se cristallisent
Autour de visages, tous plus blêmes
De poésie qu'on assassine
Et moi, non, je n'ai plus le cœur
A raviver les étincelles
Oui toi mon frère, et puis ma sœur
Nous sommes tous parts de l'éternel
Puis les savoirs se fragilisent
Au profit des incorrigibles
Comme si d'une vengeance exquise
On substituait l'impossible
Quel horizon dans nos cités
La nuit s'éprend dans les nuages
Dieu se lamente, abandonné
Aux soubresauts du voyage
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4. |
Miradors
05:32
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Paroles par Jean baptiste Lamour
Chant, Guitare, par Jean Baptiste Lamour
Basse et chant par Thomas Dedde
Batterie par Maxime Wattrelos
Clavier par Romain Cotton et Jean Baptiste Lamour
Enregistré, Mixé et Masterisé par Romain Cotton
Visuel par Thomas Dedde, Maxime Wattrelos, Stéphane Labrousse et Corentin Mittet-Magnan
Vidéo réalisé par Thomas Dedde.
PAROLES :
Tu t'évapores sous mon souffle glacé,
Attiré, tiraillé par la beauté des corps.
Des prières pour cinq ou dix ans, ou l'éternité
Quand tu me fais fermer tes paupières de mes yeux clairs
Fatalement on se noie dans la trotteuse qui tourne.
Terriblement, à s'aimer, on oublie les heures sourdes...
Et on suffoque
Dormez, dormez doux apôtres de mes songes,
Donnez à ce cœur des raisons de voguer.
Car, oui, l'océan m'a légué son iris et j'y plonge.
Tu le sais, tu sens nos sens de serrer.
Fatalement on se noie dans la trotteuse qui tourne.
Terriblement, à s'aimer, on oublie les heures sourdes,
Et les crocs des flots dans la sueur de l'obscur azur.
Puissent les écrits t'évoquer mon amour, mon armure.
Et on suffoque
Fatalement on se noie dans la trotteuse qui tourne.
Terriblement, à s'aimer, on oublie les heures sourdes,
Et les crocs des flots dans la sueur de l'obscur azur.
Mon amour, mon armure,
Sous les miradors , nous serons rois,
Par-dessus les lois, par-dessus la mort.
Sous les filons d'or, les joyaux d'airain,
Les forêts de pin par-dessus la mort.
( Dormez, dormez doux apôtres de mes songes. Donnez à ce cœur des raisons de voguer car, oui, l'océan m'a légué son iris et j'y plonge. Tu le sais, tu le sens, tu le sais, tu le sens, tu sens nos âmes se serrer... Tu sens nos sens se serrer... Tu sens nos âmes se serrer... Tu le sais, tu sens nos âmes, tu sens nos sens se serrer... )
Tu t'évapores sous mon souffle glacé,
Attiré, tiraillé par la beauté des corps.
Des prières pour cinq ou cent ans, ou l'éternité
Quand tu me fais fermer tes paupières de mes yeux clairs
Finalement la trotteuse s'est arrêtée.
Terriblement, j'ai aimé ces heures à s'oublier.
Et les crocs des flots ont sué cet obscur azur,
Puisque les écrits t'évoquent, mon amour, mon armure.
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5. |
Vision Nocturne
04:37
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On survole l'avenir
Comme les mots qu'on jette à terre
Une énorme poupée de cire
Allez, levons nos verres
A toutes les Amériques
Que brûlent les oriflammes
Et les droites à l'obliques
Pour ceux qui le réclame
Si on sillonnait l'air
Histoire d'élaborer
Quelques vents de misère
Quelques banalités
Ils cracheront leur venin
En rampant sous les feuilles
Mais ne nous inquiétons de rien
Nos problèmes sont sous leur seuil
Laissons les illusions diurnes
Laissons-les construire des barreaux en verre
Mais prends plutôt goût aux visions nocturnes
Aux heures de l'obscur illuminé
Ce sont les silences qui signent la paix
SAY, HEY, HEY
Et l'envol à venir
Souffle dans l'atmosphère
Étrange apocalypse
Aux lueurs du solaire
Des cibles dans les arbres
Déchirer l'impeccable
Des aigles sur les cathédrales
Désert vidé de sable
Celles et ceux ici
Qui se perdent dans l'inconnu
Qui se prennent dans l’insoumis
Pour les vider de nos rues
Entre l'eau et le feu
Le marteau et l'enclume
Des pilotes amoureux
Sur l'asphalte ou le bitume
Du côté de ceux qui s'organisent
Du côté de ceux qui prennent acte
Du côté de ceux qui s'organisent
Du côté de ceux qui prendront acte
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