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Ecrin d'apostat

by DAMAS

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1.
Concessions 04:45
On envie toujours les premiers, ceux qui nous regardent de haut. Qui nous font marcher l'dos courbé et crache sur nos idéaux. Des poignées d'main devant la presse. Des rails de coke à l'Élysée. Mais non, on ne te tient pas en laisse. C'est le système faut l'accepter. Tu veux ta gueule sur un écran, te faire buzzer par leurs apôtres. Mais pour ça faut donner de son temps. On a le tien, mais pas le nôtre. Jeté comme un bout de viande. Une once d'espoir dans le regard. Devant des foyers tous hilares. En les voyant t'réduire en cendres. À genoux devant les grands noms, puisque c'est eux qui ont les clés. Du grand showbiz sans fin, sans fond, mais que veux-tu ça fait rêver. Tu te rends pas compte de ta chance. Comme toi y en a des millions. Ah oui, c'est vrai pardon ma France. Quelle chance d'être le roi des cons. À s'trémousser sur un plateau, taper des mains pour faire la fête. Mais c'est fini pour toi, rideau. Confonds-toi parmi les silhouettes. Pourquoi tu fumes, pourquoi tu bois ? C'est pas moral, moi, je suis sain. Mais t'es pas sainte quand tu t'envoies en l'air pour tracer ton chemin. Puisqu'il faut faire des concessions. Pour croire aux étoiles dans le ciel. Il faut faire céder la raison. Pour voir voler les hirondelles. Puisqu'il faut faire des concessions. Pour croire aux étoiles dans le ciel. Il faut faire céder la raison. Pour voir voler les hirondelles. Et tout l'monde s'aime, tout l'monde s'adore, on fait des sourires à qui veut. Pour mieux planter tant qu'on s'adore, des lames dans l'dos ou dans les yeux. À se branler sur la misère, on joue le jeu des figurants. Un grand retour à l'ère glaciaire, si l'on en croit les consommant. Et t'applaudis n'importe quoi. Tant qu'on te force pas à penser. Putain, un vrai chemin de croix. Diverti-moi ou j'vais tweeter. Si on s'aimait, si on s'perdait. À n'en plus trouver l'horizon. À travers nos cœurs câblés. Putain, ma pauvre révolution.
2.
Sans un Mot 04:51
Y’a rien à dire, y’a rien à faire Que des oublis, que des chimères Quand tu me regardes d’en bas, À m’en faire tomber de très haut. À quoi sert l’élaboration De nos langages si ineffables ? Empêchera, ouais, la jonction De nos lèvres insupportables. La déraison pousse à agir Contre le sens de mes questions J’ai eu ta perte à cause d’un rire Et mes larmes pour résignation Tu peux laisser tomber les mots, Me dire d’aller bien me faire mettre Tes yeux rouges, c’est pas du bédo’ Comme l’encre salée sur mes lettres Tu peux m’insulter, me haïr Me jeter du sixième étage Car si toi, tu veux en finir Moi, j'ai pas pu tourner la page J’ai pas compris, je comprends pas Et j’y comprendrais jamais rien. J’ai pas compris, je comprends pas Et j’y comprendrais jamais rien. ça sert à rien de raccrocher Si c’est pour me rappeler après Mais putain ferme ta gueule, connard ! À la longue, j’suis habitué. T’écoutes pas, mais tu veux qu'je parle Le silence chez moi est sacré C’est pas quj’ai rien à raconter J’aime juste pas t’inventer des fables T’imagines pas que j’te méprise Avec ta voix qui se craquelle Moi la mienne, elle s’évanouit Dans les profondeurs de l’enfer On a éludé le charnel On a tué le consensus Et comme si ça suffisait pas On a massacré l’éternel Inconsciemment et sans un bruit Le monstre s’éveille de lui-même Il déchire l’hôte de nos nuits Et anéanti notre erem. J’ai pas compris, je comprends pas Et j’y comprendrais jamais rien. J’ai pas compris, je comprends pas Et j’y comprendrais jamais rien.
3.
I am the inevitable I am what your lord said to avoid I am the inevitable I am what the fucking lord say is the void L'heure tourne Et les battants se cassent Et les cadrans se battent Ne me laisse pas Seul tou- -te la fièvre est animal Entre 4 murs, le dédale Qui se pointe Retiens-toi de crier Sous la toiture de plomb Laisse le souffre s'immiscer La solitude en fond L'ombre est ta seule alliée Sens-la entre tes murs Longue vie aux fous à lier Longue vie aux pièces obscures Pourquoi ? Tu me suis dans mon sommeil Dans mes chiottes, à mon réveil Casse-toi. Personne Ne viendra ouvrir ces méandres Sonder la merde et puis les cendres Que tu sèmes Retiens-moi de plier Sous la fracture du plomb Je te vois et je te hais Solitude à la con L'ombre à fini par brûler Je l'efface de mes murs Longue vie aux fous à lier Longue vie aux mondes obscurs.
4.
Ultrason 03:32
Les feux d'artifice, ce soir, sont étranges. Ils crient à faire frémir les briques immortelles. Au loin, le rouge et le noir font s'embrasser les malins et les anges. Qui pataugent dans le goudron et les plumes d'hirondelles. Se cachent, s'étranglent, sanglotent où se pâment. Les millions de drapeaux que l'on crame. Les sirènes chantent, Les sirènes hurlent, Les sirènes mentent, Les sirènes brûlent. Les rues s’embrasent de ces heures qui se noient. Au loin rugie la torpeur, la fumée. Les mots n’ont plus de sens, les mots n’ont aucune importance cette fois. Un élan de tendresse oxymorique de celui qui aime bien châtier. La gloire, l’honneur, qu’il doit y avoir. À faire taire l’autre dans le noir. Les sirènes chantent, Les sirènes hurlent, Les sirènes mentent, Les sirènes brûlent.
5.
Tu entends ce bruit sourd qui s’élève du pavé ? Ce craquement de fémur contre la pierre froide ? La foudre qui s’abat contre les satellites ? Le tonnerre nébuleux qu’on n’a pas pardonné ? À genoux sur le sol les orbites vers le ciel, J’ai maudit le cercueil de nos monde vermeil. Puisque les origines, elles ne font pas le deuil, Catapulte-moi vers de silhouettes nouvelles. Embrasse-moi, embrase-moi, peut m’importe la syntaxe. Orion ou Venus, je m’alignerai dans l’axe. Linéaire sont les rimes rien que le temps d’une éclipse. Qui nous aveugle et fait que le temps n’est qu’une ellipse. Décollage imminent vers la poussière d’étoiles, Les comètes et le feu de nos mondes sans visage. Le couteau dans les côtes, tu veux m’être les voiles, Comme une tache d’encre au milieu de la page. Perdues, les forêts ne sont plus qu’un mirage. Un pantin fait de paille, Voudriez-vous quitter ce monde pour aller cueillir les roses sur le parquet de nos mémoires ? Perdues, les forêts ne sont plus qu’un mirage. Un pantin fait de paille, Voudriez-vous quitter ce monde pour aller cueillir les roses sur les grands bûchers des grands soirs ? Le froid mord dans ma peau, mes phalanges et mes os, à extrait les sens de nos sensations. D’un tout autre sens, j’en extrayais le tango qui fait danser les anges dans leurs absolutions. La musique tourne, tourne au-dessus des météores. Lunaire est la sourdine aux sens en réflexions. Imaginaire d’enfants perdus dans l’étoile du nord, j’oublie alors mes desseins dans tes exactions Constellations arides lors de nos promenades, sur la grève, sur la falaise, face à l’insondable. On trouvait le désert de nos vies moins fade, puisse l’infini avoir le même goût que le sable. Perdues, les forêts ne sont plus qu’un mirage. Un pantin fait de paille, Voudriez-vous quitter ce monde pour aller cueillir les roses sur le parquet de nos mémoires ? Perdues, les forêts ne sont plus qu’un mirage. Un pantin fait de paille, Voudriez-vous quitter ce monde pour aller cueillir les roses sur les grands bûchers des grands soirs ? Où vas-tu ? Si tout se détache ? Où vas-tu si tout se dévoile ? Où vas-tu ? Si tout se détache Où vas-tu si tout se dévoile ? Si tout se détache Si tout se dévoile.
6.
Tu entends ce bruit sourd qui s’élève du pavé ? Ce craquement de fémur contre la pierre froide ? La foudre qui s’abat contre les satellites ? Le tonnerre nébuleux qu’on n’a pas pardonné ? À genoux sur le sol les orbites vers le ciel, J’ai maudit le cercueil de nos monde vermeil. Puisque les origines, elles ne font pas le deuil, Catapulte-moi vers de silhouettes nouvelles. Embrasse-moi, embrase-moi, peut m’importe la syntaxe. Orion ou Venus, je m’alignerai dans l’axe. Linéaire sont les rimes rien que le temps d’une éclipse. Qui nous aveugle et fait que le temps n’est qu’une ellipse. Décollage imminent vers la poussière d’étoiles, Les comètes et le feu de nos mondes sans visage. Le couteau dans les côtes, tu veux m’être les voiles, Comme une tache d’encre au milieu de la page. Perdues, les forêts ne sont plus qu’un mirage. Un pantin fait de paille, Voudriez-vous quitter ce monde pour aller cueillir les roses sur le parquet de nos mémoires ? Perdues, les forêts ne sont plus qu’un mirage. Un pantin fait de paille, Voudriez-vous quitter ce monde pour aller cueillir les roses sur les grands bûchers des grands soirs ? Le froid mord dans ma peau, mes phalanges et mes os, à extrait les sens de nos sensations. D’un tout autre sens, j’en extrayais le tango qui fait danser les anges dans leurs absolutions. La musique tourne, tourne au-dessus des météores. Lunaire est la sourdine aux sens en réflexions. Imaginaire d’enfants perdus dans l’étoile du nord, j’oublie alors mes desseins dans tes exactions Constellations arides lors de nos promenades, sur la grève, sur la falaise, face à l’insondable. On trouvait le désert de nos vies moins fade, puisse l’infini avoir le même goût que le sable. Perdues, les forêts ne sont plus qu’un mirage. Un pantin fait de paille, Voudriez-vous quitter ce monde pour aller cueillir les roses sur le parquet de nos mémoires ? Perdues, les forêts ne sont plus qu’un mirage. Un pantin fait de paille, Voudriez-vous quitter ce monde pour aller cueillir les roses sur les grands bûchers des grands soirs ? Où vas-tu ? Si tout se détache ? Où vas-tu si tout se dévoile ? Où vas-tu ? Si tout se détache Où vas-tu si tout se dévoile ? Si tout se détache Si tout se dévoile.

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released April 6, 2022

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DAMAS Paris, France

Alternativ rock band based on France.

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